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La poursuite du bonheur.
17 novembre 2008

Au seuil d'une ère nouvelle.

L'une des qualités extraordinaires (et vous l'aurez compris, elles sont nombreuses) que possède ma chère Louise, c'est bien évidemment son côté lunatique.
Après quelques rares heures de sommeil, je me prépare à la retrouver au petit matin. Malgrés la fatigue, le froid, la démotivation, des tracas par ci par là (comme toutes les filles quoi !), je m'avance vers elle, un sourire jusqu'aux oreilles : "Coucouuuu !". Dans un jargon quelque peu "jeun's", je dirais que je me suis pris un vent. Une bourrasque. Une tempête. Une tornade. Elle me colle quand même une bise sur chaque joue et je me dois de la remercier, car il me semble qu'il s'agissait d'un effort concidérable (il n'était que 8h30 après tout !). Prenant ce geste pour une petite (infime, riquiqui, minuscule) victoire, je tente de prendre de ses nouvelles. Mais à peine la question posée qu'elle est déjà partie à grands pas. Le métro n'attend point. Certes. Donc résumons, Tata Ginette (moi-même, j'ai oublié de me présenter) est toute contente de cette semaine qui commence (cherchez l'erreur), elle se fait une joie de retrouver sa petite Louise, qui elle, est au fond du gouffre et refuse tout contact. Alors on va pas pousser Tata dans les pissenlits (oui, je sais, c'est Mémé qu'on pousse pas, et c'est dans les orties qu'elle refuse d'aller, et bah moi je dis qu'il faut révolutionner un peu ces expressions françaises, mais non !). Ni une ni deux, à part ma musique, mon journal et les gens qui m'écrasent dans le métro plus rien n'existe ! Oui bon, si, il y a aussi ce beau jeune homme à quelques mètres de moi qui ne me lâchent pas des yeux, j'avoue qu'il est à croquer et que pourquoi pas, je lui glisserais bien mon numéro dans la poche arrière de son jean. Enfin là je m'égare.
Pour enfoncer le clou (oui je sais je suis sadique et j'aime ça), je me fond dans un groupe de "jeun's". Louise est de plus en plus au fond du gouffre, mais je crois qu'arrivé à un certain stade de profondeur, elle arrivera en Chine et étant bilingue (trilingue voire plus si affinité) ca ne peut que lui faire plaisir. Alors notons qu'en fait je suis gentille. J'enfonce le clou pour que Louise creuse un petit peu plus profond et peut-être que d'ici peu elle percera le sol chinois (ralala ça me rappelle les après-midi plage avec mon frère quand on creusait le plus profond possible - et quand t'y pense c'était pas vraiment profond en fait - pour arriver en Chine - et il me semble que cette étrange idée, bien que partagée de tous les enfants ou presque, me vient de Titi et Grominet, mais là encore je divague).
Et puis alors après, je sais pas. Trois heures plus tard, à deux doigts de l'attraper par les épaules pour la secouer pour qu'enfin elle me dise ce que j'ai mérité pour traîner avec un zombi qui tire la tronche H24 depuis 5 mois, quand elle me demande l'air de rien "Tu crois qu'il y aura des pâtes chaudes ?". Etrangement, les gens quand ils ont faim deviennent exécrables (rappelons-nous Pénéloppe qui hurle quand elle a faim) mais Louise devient toute gentille. Comme ça, d'un coup. Et comme un miracle n'arrive jamais seul (quoique cette expression aussi est à méditer), on a réussi à rire TOUTE la fin de la journée.
Je pourrais également vous montrer son côté égocentrique, mais malheureusement, il est temps de passer à autre chose.

Nicolas va mal. Nicolas est triste. Pourquoi ? Parce que je ne lui parle plus. Je vais créer une association (oui j'en créais beaucoup, j'ai rien d'autre à faire peut-être) pour soutenir Nicolas, car il en a pas l'air comme ça, mais toute cette histoire peut aller très loin, et je crains le pire. Je me tourne donc vers vous pour collecter des dons afin de lui fournir le meilleur suivi psychiatrique (sachant que je ne lui ai rien offert pour son anniversaire il y a un mois et demi, je me dois de trouver quelque chose d'assez remarquable pour me faire pardonner, c'est chose faite). Paiement par chèques, espèces ou carte bleue MasterCard (parce que pour Nicolas, il n'y a pas de prix, il y a MasterCard) accepté.

Votre chère et dévouée serviteuse.

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